Les cichlidés du lac Tanganyika
Par Andy Gordon d’Angleterre et Michelle Stuart d’Ontario, Canada. Photos et contributions par Tom Hamond
Le lac Tanganyika est situé dans l’est de l’Afrique dans la vallée du Rift, cet endroit contient des volcans actifs. Cela a affecté tout l’endroit et l’eau du lac est très riche en minéraux est assez alcaline. Cela doit être pris en compte lorsque l’on garde des poissons de ce lac.
Il y a trois biotopes principaux dans le lac :
- De l’eau ouverte avec du substrat sableux
- Rocheux, trouvé aux alentours de la ligne littorale et sous l’eau sur les récifs
- Fine intercalation de roche dure. Des piles de coquilles d’escargots vides trouvés dans différentes baies.
Chaque biotope a attiré différentes sortent de poissons qui on trouvés des façons d’exploiter les différents environnements. La qualité de l’eau est la même à travers le lac, il peut y avoir quelques variations locales où la rivière entre dans le lac, mais en gros c’est un environnement très stable. Les poissons qui y ont évolués ne s’adaptent pas très bien aux changements soudains ou à une piètre qualité de l’eau.
S’en occuper
Contrairement au poisson du lac Malawi, vous ne pouvez pas mettre trop de poissons ensemble parce que leur reproduction est totalement différente. Ils ont besoins de territoires pour se reproduire, contrairement aux incubateurs buccaux du Malawi. En gardant prudemment des poissons de différentes niches et en leur donnant ce qu’ils ont besoins, vous pouvez avoir une belle communauté. Par exemple, une pile de roches dans un coin, une pile de coquilles dans l’autre et de l’eau ouverte dans le milieu vous permettra d’avoir une belle sélection de poissons cmpatibles.
Chimie de l’eau
Afin de garder ces poissons en bonne santé, la chimie de l’eau est très importante. Il y a encore beaucoup de ces poissons qui viennent de la nature et ils n’ont pas nécessairement une longue histoire d’élevageen captivité. À cause de cela il est important de s’assurer qu’ils sont gardés dans de bonnes conditions d’eau.
- Ammoniaque : Nulle
- Nitrite : Nulle
- Nitrate : plus de 20 ppm
- pH : 7.8 à 8.5
- GH : 12 à 20
- KH : 10 à 15
- Température : 76°F à 80°F
Des changements d’eau partiel réguliers sont essentiels pour garder les nitrates et polluants à un bas niveau. L’addition d’oligo‐éléments est très recommandée. Ces poissons deviendront faibles avec un manque d’oligo‐éléments et peuvent devenir malades à cause de cela.
Nourriture
La majorité des poissons sont de petits prédateurs et les plus gros étant de vrais prédateurs, par contre il y a aussi quelques herbivores. Assurez‐vous donc de connaitre les préférences de vos poissons.
- Petits prédateurs : Grains et flocons hauts en protéines. Offrez‐leur de la nourriture vivante ou congelé.
- Herbivores : Grains et flocons faibles en protéines et hauts en fibres (nourriture pour poissons rouges), pois cuits sans pelure, morceaux de concombres. Nourriture congelé ou fraiche une fois par semaine.
La reproduction
Ces poissons sont généralement très prolifiques et ovuleront régulièrement s’ils sont en bonne santé et qu’ils ont une bonne qulité d’eau. Quelques espèces sont des incubateurs buccaux et vont produire de gros frais bien développés, mais en petite quantité, parfois aussi peu que quatre.
Eau ouverte – par Tom Hammond
Distribution
Trouvé généralement dans les eaux ouvertes tout près des habitats rocheux.
Tom Hammond - Cyprochromis
Espèces
Leur genre consiste de Cyprichromis leptosoma, C. microlepidotus, C. pavo, C. sp. Leptosoma géant et C. sp. « Zèbre ». Le C. leptosoma est le plus petit de son genre, à un maximum de 4 pouves pour un mâle. Les autres espèces sont un peu plus grands, jusqu’à 5 pouces. On prétend que le C. sp. Leptosoma géant peut grandir jusqu’à 7 pouces, mais le plus grand qu’on à peu voir atteint 5 pouces. Il y a des variations de couleurs parmi les espèces de C. sp. « Zèbre ». Toutes les espèces sauf le C. sp. « Zèbre » ont au moins deux morphologies dans le même endroit. Pour la plupart des espèces, la queue sera bleue ou jaune. Mais pour le C. pavo, c’est la nageoire anale qui est de l’une de ces couleurs. Pour le C. sp. Leptosoma géant de Kitumba, la couleur du corps est variable ce qui créer une ouverture de variation. Les mâles peuvent être tout jaune (incluant la queue), tout bleu (incluant encore une fois la queue), un corps bleu avec une queue jaune ou un mélange de bleu et jaune avec une queue jaune.
Entretien
Une quantité importante d’eau ouverte est requise pour les trois dimensions du territoire des mâles. Les mâles vont rarement utiliser la structure du réservoir (roches, etc.) pour marquer leur territoire, ils restent simplement à une certaine distance des autres mâles. J’ai élevé avec succès des C. leptosoma dans un réservoir de 24x15x12, mais les espèces plus grandes auront besoins d’un plus grand territoire. Un réservoir de 36x15x12 devrait suffire pour la plupart des espèces de Cyprichromis.
Toutes les espèces de Cyprichromis sont des cadidats parfaits pour un réservoir communautaire de Tanganyikan. C’est parce qu’ils occupent l’eau ouverte, un endroit rarement utilisé par les autres cichlidés de Tanganyika. Il n’est pas recommandé de garder des Cyprichromis avec des brouteurs d’aufwuchs tel que des tropheus et petrochromis. Le Cyphotilapia frontosa ne devrait pas être inclus dans un réservoir avec des Cyprichromis puisque le Cyprichromis est la dièe naturelle du C. frontosa. Pendant la nuit, le frontosa tuera les poissons dormants.
Une filtration adéquate est essentielle, puisque comme toutes les espèces de Tanganuikan, le Cyprichromis a besoin d’une excellente qualité d’eau. Des filtreurs à douilles extérieurs sont requis afin d’enlever les déchets de l’aquarium.
Il est préférable de retourner l’eau du filtreur à travers un spray, cela augmentera le niveau d’oxygène dans le réservoir. Cela créera aussi un fort courant dans le bassin et ces poissons semblent aimer cela.
Comme avec tous les cichlidés de Tanganyika, le Cyprichromis requière de l’eau dure avec un pH de 8 ou plus. L’eau devrait avoir 0 ammoniaque et 0 nitrite et idéallement moins de 25 ppm de nitrate. Une température d’environ 78°F est correcte.
Les mâles n’ont pas besoins de décor pour marquer leur territoire, mais les femelles ont besoins de beaucoup de couverture pour ne pas attirer l’attention des mâles. Les plantes sont idéales puisqu’elles deviendront épaisses et denses. Le substrat est au choix. Il n’est pas nécessaire pour ces poissons, mais une mince couche de sable aura l’air plus naturel.
Quelques espèces, comme le C. pavo, afficheront mieux leurs couleurs dans un faible éclairage. Un éclairage trop fort peu parfois enlever les couleurs aux males.
J’aime faire un changement d’eau partiel pour mes poissons. Je fait un changement d’environ 25 à 30% chaque semaine.
La reproduction
Différences sexuelles
Les mâles et femelles sont facilement différenciable lorsqu’ils sont adultes à cause des couleurs éclatantes des mâles, mais les différencier lorsqu’ils sont jeunes n’est pas facile. Dépendamment de la situation, les males peuvent se colorés lorsqu’ils atteignent 2 pouces, mais ça peut prendre beaucoup plus longtemps, jusqu’à 3 pouces. Les femelles seront d’un brun normal avec un chatoiement bizarre de couleur (bleu pour la plupart des variétés de C. leptosoma). Les femelles seront aussi de un‐demi à un pouce plus petit que les mâles.
La reproduction
Le cyprichromis est un groupeur naturel, alors vous devez les avoir avec un groupe dans l’aquarium. Dans le lac, les femelles et les mâles sous‐dominants forment un énorme banc dans les milliers, Ils sont séparés des mâles territoriaux. Bien sûr, cela n’est pas possible dans l’aquarium, alors les groupes doivent êtres plus petits. Une bonne façon de garder ces poissons est en trios de 1 mâle, 2 femelles. Cela enlèvera de la pression aux mâles en ce qui concerne le nombre de femelles, mais un ratio plus haut de mâles à femelles étendra plus de pression. Généralement, le nombre de mâles dépend de la grandeur du bassin. Une bonne méthode empirique pour le C. leptosoma est 1 mâle par pied de longueur de réservoir, tandis que les espèces plus grandes ont besoins d’environ 18 pouces de longueur de réservoir par mâle. Les mâles très dominants vont parfois défendre un territoire de jusqu’à 2 pieds de long.
Si une femelle est en chaleur, elle démontrera beaucoup d’intérêts pour l’un des territoires mâles. Au lieu de rester avec le reste du banc, elle ira s’installer dans le milieu d’un territoire mâle. Les mâles détecteront immédiatement qu’elle est en chaleur et iront la courtiser. Cela inclus lui montrer ses nageoires étendues. On montrera aussi à la femelle ses oeufs potentiels vers la fin de ses nageoires pelviennes. Les deux nageoires pelviennes feront face au côté du corps sur lequel la femelle est, le mâle les fera vibrer vigoureusement. Cela semble être très attrayant pour la femelle. On ne sait pas si ses oeufs potentiels sont pour montrer à la femelle où étendre ses oeufs (dans le centre du territoire mâle) ou pour stimuler la femelle à étendre ses oeufs. Je crois que c’est une combinaison des deux.
Dans l’éventualité que les poissons s’engendrent, les deux poissons seront en diagonales dans le milieu du territoire mâle. Le mâle sera à environ 1,5 pouce de la femelle. Quelque chose de vraiment curieux est que le mâle dépassera sa mâchoire pendant l’engendrement. Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle il fait cela, mais ça arrive pour chaque espèce de Cyprichromis. Les oeufs seront libérés en paquet de 2 à 3. La fertilisation se fait en même temps que les oeufs tombent. Les oeufs seront attrapés par la femelle avant qu’ils atteignent le substrat.
Les oeufs seront ensuite portés pendant 17 à 27 jours. Le premier ou deuxième jour après l’engendrement, la bouche de la femelle aura l’air énorme, mais ce gonflement s’estompera après un bout de temps. Cela vous fera penser qu’elle à craché toute la couvée, mais ayez la foi, elle a simplement fait de l’espace pour que les oeufs se développent.
A environ le 15e jour, vous serez capable de voir les frais se développer à travers sa bouche. Les frais seront libérés après environ une heure, crachés par coups de 2 à 3. Pour les quelques premières heures, les frais ne seront pas plus gros que quelques millimètres. Ils prendront leur première bouffée d’air, remplissant leur vessie natatoire.
Lorsqu’ils sont relâchés, les frais seront environ 0,5 pouce de longueur et on peut les nourrir de crevettes d’eau de mer hachées, cyclopes congelé et nourriture en flocons.
Tous droits réservés – Tom Hammond 2003
Les Conchylicoles
Tom Hammond - Lamprologus multifasciatus
Ces poissons sont membres de la famille des cichlidés et sont les plus petits poissons connus de cette espèce, atteignant à peine la grandeur d’un tétra néon. Ils font parties d’un groupe de poissons appelés les Conchylicoles, parce qu’ils vivent et se reproduisent dans des coquilles d’escargots vides.
Ces poissons sont endémiques du lac Tanganyika dans l’est de l’Afrique dans la vallée du Rift et viennent seulement d’un endroi du lac appelé la baie Niamkolo.
J’ai initialement acheté six poissons et je les ai placés dans un réservoir de 24x12x12 qui avait un filtreur à éponge mûr et eviron 18 grandes coquilles d’escargots et un fin substrat de sable de silice d’environ 1 pouce de profondeur. Les conditions de l’eau étaient : pH 8, GH 15, KH 12 et la température à 80°F.
Les poissons étaient maintenant installés et je les nourrissais de nourriture en flocons et de cyclopes congelés. Ensuite le creusage à commencé. Ces poissons sont des creuseurs olympiques, le premier matin après leurs avoir donnés tout le sable (et je veux vraiment dire tout le sable), celui‐ci était empilé dans un coin et ils étaient encore occupés à prendre le sable du dessous de la pile et à le mettre sur le dessu. J’ai lu dans un livre que plus il y a de coquilles moins ils vont creuser. Alors j’ai doublé le nombre de coquilles dans le réservoir, mais cela n’a fait aucune différence. Alors j’ai enlevé la plupart du sable et seulement laissé une mince couche dans le fond, cela a réglé le problème.
Ça n’a pas pris de temps avant que le premier frai n’apparaisse, mais en petit nombre, de 1 à 4 par couvée. Au début on pouvait voir le frai nager à l’entré de la coquille, s’aventurant graduellement de plus en plus loin pendant les 2 à 3 premiers jours. Ces frais minuscules étaient délaissés par tous les adultes et étaient tolérés dans la zone d’engendrement même s’il y avait ds frais plus jeunes aux alentours. La raison derrière cela est à cause que dans la nature ces poissons vivent en colonies.
Les frais étaient nourris de nourriture en flocons en poudre qui est vendu pour les frais ovovivipares. Ils ont prit cette nourriture tellement bien que je l’ai utilisé comme nourriture de base, aussi pour les adultes.
Le nombre de poissons dans le bassin à vite atteint les 25 individus, mais jamais plus que ça. Je crois (malgré que je ne l’ai jamais vu), que le mâle dominant du groupe était responsable parce qu‘il semble qu’il y avait beaucoup de frais de toutes les grandeurs, mais jamais plus d’adultes. Ils semblent avoir disparues lorsqu’ils atteignaient l’âge adulte, spécialement les mâles. Per contre, aussitôt que j’en ai enlevé, leur nombre a rapidement augmenté.
Si vous recherchez quelque chose de différent et un peu plus intéressant, vous pouvez faire bien pire avec ces poissons. Même s’ils vivent en colonies et se tolèrent, ils ne devraient pas être gardés avec d’autres poissons parce qu’ils vont agressivement protéger leur territoire qui semble s’tendre à un pied avec leurs coquilles dans le milieu. Il y a aussi le risque, pour les plus petits d’entre eux, d’être perçu comme une proie aux yeux des autres.
Habitat rocheux
Tom Hammond - Julidochromis Gombi
Julidochromis Ces poissons sont endémiques du lac Tanganyika dans l’est de l’Afrique. Ils vivent très près des roches et bougent rarement à plus de quelques pouces de celles‐ci. Au cours des générations, cela a mené à des populations isolés les unes des autres en évoluant séparément. Cela a fait augmenter la quantité espèces très reliés, mais séparés.
L’eau dans le lac Tanganyika est très dure et alcaline. Elle est aussi très stable, c’est dans ces conditions que les poissons sont contents. Ils n’aiment pas du tout la compagnie des autres à moins qu’ils soient un couple et même le couple peut parfois se chicaner. Tout ce que ça prend pour rendre un couple mécontent est de bouger quelques roches de leur territoire et ils peuvent se battrejusqu’à la mort.
Il est très facile de s’en occuper. Ils devraient être gardés dans une eau à un pH de 7,5 à 8,5, un GH de 15 ou plus et à une température de 76 à 80 F. Ils mangeront n’importe quelle type de nourriture et adoreront un mélange de nourriture vivante, congelé et en flocon. Si vous mettez quelques jeunes poissons ensemble dans un aquarium, ils se sépareront et revendiqueront un territoire qu’ils protégeront vigoureusement. Les femelles sont beaucoup plus grandes que les mâles et sont le partenaire dominant de la paire. Je n’ai jamais été témoin d’un engendrement. Par contre j’ai trouvé des oeufs qui avaient tombés en‐dessous d’une roche à cause d’autres poissons qui creusaient alentour, les oeufs sont verts.
Ces poissons engendreront sans problèmes si on s’en occupe. Il semble trouver les endroits les moins accessibles où ils peuvent à peine entrer. Le premier dont j’ai eu connaissance était lorsque j’ai pu voir le frai nager très proche des roches dans le territoire de sesparents, surtout lorsqu’il était temps de manger. Aucune nourriture spéciale pour frais n’a été donnée parce que mes Julies étaient dans un aquarium Tanganyikan communautaire tès occupé. J’ai remarqué à quelques occasions que les parent mâchaient de la nourriture et la recrachait tout près de la zone où les frai se nourrissaient, je ne suis pas certain si c’était un acte délibéré ou une coïncidence. Même dans ces conditions, une grande quantité de frais ont grandit à une grandeur vendable.
Lorsque vous enlevez les frais, c’est une bonne idée d’en laisser quelque uns avec les parents, sinon les parents se battront et lorsque les parents se battent, c’est normalement jusqu’à la mort.
Les jeunes poissons sont tolérés dans le territoire des adultes jusqu’à ce qu’ils deviennent mature sexuellement, ils sont ensuite chassés du territoire. Si vous achetez 6 poissons et les laisser se mettre en paire, à moins que le réservoir soit assez grand pour que chaque paire puisse avoir son territoire, la paire dominante tuera tous les autres. Si cela arrive vous ne devez pas intervenir parce que la perturbation risque de faire séparer la paire dominante et il y aura ncore plus de sang. Il est préférable de laisser la nature faire les choses et toutes pertes seront récupérées rapidement.
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